GINKGO BILOBA
2020
rone
Dans cette dystopie fantasque aux accents d'anticipation, la sensualité se conjugue à l'excès. Et là où la Nature submerge l'Humanité, la figure de l'innocence symbolise l'espoir d'un renouveau. Jusque-là perdues, les âmes des Sacrifiés quittent enfin la surconsommation et ses restes délabrés pour mieux se réincarner au cœur de la Terre. Ainsi s'achève ce conte carnassier : par une renaissance autrement plus optimiste qui invite à l'éveil des consciences.
photogrammes
coulisses de fabrication
crédits
photo de plateau
carte blanche confiée par rone pour porter à l'écran
le premier titre de son album room with a view
Musique ... Rone
Label de l'artiste ... InFiné Records
Scénario + Réalisation ... Sarah Al Atassi
Production ... La Main Productions
Co-production ... InFiné
Scripte ... Juliette Moreau
Image ... Evgenia Alexandrova
Son ... Hugo Deguillard
Décoration ... Pauline Doublier
Costumes ... Avril Lecocq
Maquillage ... Fiona Rossini
Montage image ... Sarah Al Atassi + Leïla Rannou
Montage son ... Lucien Richardson
Étalonnage ... Vincent Amor
Habillage graphique ... "Kako Al San" (Sarah Al Atassi)
équipe
casting
Fratrie Sacrifiée ... Sandy Farhi
Fratrie Sacrifiée ... Tibo Drouet
Fratrie Sacrifiée ... Michel Mhanna Santoni
Maître Cérémonie ... Zaïd Sahli
L'Enfant ... Joy Lepetit-Farhi
coulisses de fabrication
Pour transposer GINKGO BILOBA à l'écran, RONE souhaitait renverser l'harmonie joyeuse de son arrangement en vue de créer un contre-point brut mais néanmoins porteur d'espoir, à l'image de la cinématique bestiale qui l'avait séduit dans mon court métrage PRENDS MON POING. Inspirée sur le champ, j'ai tissé ma réflexion créative en faveur d'un conte hybride où le radicalisme formel contrebalancerait la rêverie du récit.
Ce film a été fastidieux à réaliser en raison du contexte particulièrement défavorable à sa conception. L'équipe a tourné en février 2020, au début de la pandémie de Covid-19.
Un mauvais timing qui a malheureusement freiné le projet en raison des mesures de sécurité drastiques prises à l'époque.
Le tournage ayant été bouclé in extremis, la post-production fut quant à elle ébranlée puisque bricolée à distance et à domicile avec des moyens de fortune (une configuration bien loin de notre ambition cinématographique initiale...).